| Dernières réponses | |  Tseng se placa derrière les deux turks et les accompagna avec soin chez leur supérieur commun...
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| | Un court instant, le sang de la demoiselle se figea et une lueur fugitive de crainte passa dans son regard. Le félin en elle décida pour elle et malgré elle qu'il était temps de faire profil bas, et ses jambes se mirent en marche sans même qu'elle ne le leur ordonne pour suivre son supérieur.
La jeune femme ragea intérieurement contre ces réactions incontrôlées et inexplicables qui pouvaient parfois faire se mouvoir un corps contre le bon vouloir de son propriétaire. Néanmoins, elle continua sur sa lancée et passa devant le turk en grommelant, sans pour autant se rechausser, avant de se planter aux côtés de son collocataire pour le foudroyer à nouveau du regard.
Faute d'autre moyen de passer sa colère, elle se focalisa sur celui qu'elle considérait comme à l'origine de tous ses maux, se promettant à elle-même que tout cela se payerait...
Mais, au fond, elle savait son attitude complètement puérile... Cet homme ne l'avait jamais forcée à le suivre...
Et puis, pour l'instant, il y avait d'autres ennuis en vue qui devraient largement suffir à lui accaparer l'esprit...
Leur entrevue avec le dénommée Veld, avec lequel elle avait déjà eu un "accrochage", promettait d'être passionnante...
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| | Tseng la gratifia de son regard le plus froid...
-Alors ?
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| | Le comportement de son colocataire commençait à l’agacer à un point à peine imaginable…
Est-ce qu’il avait seulement conscience de les avoir fourrés dans un sacré pétrin à cause de son attitude totalement irréfléchie ?... Et ce sourire… est-ce qu’il cesserait enfin de sourire un jour lorsqu’il n’y avait absolument pas lieu de le faire ?!
Il la mettait hors d’elle et si elle s’écoutait, elle lui sauterait bien au cou pour le secouer vivement afin de le faire changer d’attitude… Différence de taille ou non… ce n’était certainement pas cela qui allait l’arrêter…
A l’inverse, il y avait leur supérieur. Au calme, à l’impassibilité et à la froideur dont il avait fait preuve alors qu’il avait du faire face à leurs suppliques, Jade comprit immédiatement qu’il ne fallait pas chercher à transiger avec lui…Pour le décrire, un mot lui était venu à l’esprit presque immédiatement : semblable… Et cette idée n’était pas franchement pour lui plaire, parce que si elle pouvait par là prévoir à peu près ses réactions, elle pouvait également deviner qu’elle ne pourrait pas user de ses propres armes contre lui… Sans compter que lui, semblait bien plus expérimenté qu’elle dans cet art qu’elle s’était si longuement attachée à cultiver… Son sang froid paraissait à toute épreuve… C’était mauvais… très mauvais… Elle, malgré tous ses efforts, cédait encore fréquemment à des montés de sentiments trop vives… Elle ne pourrait pas le vaincre, c’était couru d’avance…
Pourtant, elle n’avait aucune envie de le suivre… surtout pour voir ce… Veld…
Rechaussant négligemment ses chaussures, elle hésita cependant à suivre leur supérieur, le toisant d’un regard de félin courroucé.
C’était dans son tempérament que de refuser de plier… du moins, de plier immédiatement.
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| | "Un accès à de la vraie nourriture une fois le stade de trouffion dépassé... Un moyen comme un autre de motiver les troupes en fin de compte... ^^ "
Warren ne se fit pas vraiment prier. Il s'était suffisamment amusé pour la journée, et à bien y réfléchir, pour peu qu'il en fût capable, les réjouissances étaient loin d'être terminées :
"Tout le plaisir sera pour moi, enfin je verrai bien ^^ "
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| | Néanmoins, ni l'un ni l'autre des turks ne semblait avoir entamée la patience de leur supérieur...
-Si vous voulez mon avais monsieur Warren, le QG se passe volontiers d'une dose de "piment" supllémentaire.
Il posa son regard sur Jade quelques secondes après...
-Quand à vous je vous conseilles de m'écouter attentivement... la nourriture actuelle est suffisante pour des agents aussi peu expérimentés. Une fois officiers vous pourrez vous restaurer "normalement". Et je vous rassure notre budget ne souffre aucunement de problèmes de financement en ce qui concerne la nourriture. Demandez à ces soldats, je suis sur qu'il mange normalement.
Tous les gardes acquièserent et Tseng reprit la parole.
-En attendant suivez-moi, un entretien avec Veld s'impose à l'évidence... Et je doutes que tout le plaisir soit pour lui.
Il ouvrit la porte du poste de gardes et invita Warren et Jade à le suivre vers les niveaux inférieurs.
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| | Les Turks et le Soldier étaient donc deux factions distinctes ?... Voilà qui était fâcheux… son argumentation avait du paraître bien risible… Et cette pseudo-humiliation la renforça dans l’idée qu’elle n’aurait jamais du se lancer dans une telle aventure avec si peu d’informations…
Son regard émeraude de félin courroucé se porta alors aussitôt sur Warren. Mais, même si elle donnait l’impression d’être furieuse après lui ; ce qui était néanmoins le cas… ; et de rejeter entièrement la faute sur lui, dans son esprit un seul mot ne cessait de résonner : Idiote, idiote, idiote…
Et toute cette histoire pour une chose qu’elle n’aurait jamais du ne serait-ce qu’espérer un seul instant…
Malgré tout, la jeune femme ne perdit rien de l’aplomb qu’on lui connaissait et ce fut les bras croisés, ses chaussures toujours dans sa main gauche qu’elle s’adressa à celui qui devait également être un de ses supérieurs.
‘‘Si la nourriture que l’on nous sert ici n’était pas si écœurante à ingérer, on ne serait pas forcé d’user de stratagèmes aussi stupides pour tenter d’en trouver une meilleure ailleurs… Le budget de la Shinra est-il si serré qu’on est obligé de servir à ses employés un ersatz de repas ?... Laissez-moi rire… Quant à votre Veld… je n’ai aucunement l’envie de lui faire le plaisir de lui rendre visite…’’
Jade n’était décidément pas prête à se plier aux règles qui régissaient tout corps militaire qui se devait, et cette fois… elle risquait fortement de payer le prix pour son insubordination chronique…
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| | Warren acheva de lacer les chaussures qu'il avait précedemment remises, et même s'il n'était pas aussi euphorique que d'habitude, il gardait son ineffaçable sourire :
"Bon tant pis. ça aura mis un peu de piment dans la routine de cet immeuble au moins ^^ "
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-Peut-etre arreter cette comédie...
Le sous-chef des Turks venait d'entrer dans le poste de gardes à la surprise générale.
Garde 1 : Monsieur Tseng ! O_o On ne vous attendez pas ici...
Tseng : Ce n'est pas grave...
L'homme dans son costume noir impeccable continua son discours...
-Saviez-vous que la discrétion est une des qualités les plus importantes pour un Turk ?... Probablement non, on vous entend depuis le couloir d'entrée. C'est d'ailleurs étonnant de trouver ici deux Turks qui ne sont pas en mission...et sans aucune autorisation pour prendre une permission.
Il marqua une pause pour les dévisager avec un air exaspéré...
-Vous aviez cependant raison sur un point, les gardes ont mal agit. Ils n'auraient pas du vous laisser vous expliquer...ils auraient du vous abattre immédiatement. Au cas où vous ne le sauriez pas, ils sont sous la responsabilité de la section de Maintien de la paix et de l'Armement, dirigée par Heidegger. Vous n'avez en aucun cas le droit à vous sentir supérieurs à eux et à leur donner des ordres. On verra cela quand vous serez officiers, c'est à dire visiblement dans un ou deux miliers d'années si vous continuez comme cela...
Garde 3 : Ouais c'est vrai bande de snobs è________é
-Malgrès le travail que j'ais à faire, je vais vous conduire jusqu'à Veld je penses. Il sera ravit de vous voir...en tete à tete.
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| | La jeune aristocrate observa, d’un sourcil levé, la prestation franchement pitoyable ; il ne fallait pas se voiler la face ; du grand dadais qui l’accompagnait, avec un profond dépit.
Il en faisait trop… beaucoup trop… et elle commençait à sérieusement se demander ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour qu’elle décide d’accorder ce serait-ce qu’une once de sa confiance à ce parfait crétin visiblement incapable d’assumer un simple rôle qu’elle venait de lui demander d’endosser…
Sans compter que les affirmations et évaluations qu’il lui avait fourni avant de se lancer dans cet entreprise avaient été cruellement incomplètes… Il n’avait jamais évoqué la possibilité que des gardes puissent avoir décidé d’avoir établi leur coin pause précisément juste derrière cette damnée porte… Et pourtant, c’était une éventualité à prendre en compte… et elle n’en avait rien fait… Alors bon sang, pourquoi diable avait-elle accepté de le suivre ?!
Est-ce que la perspective de pouvoir jouir de quelques heures de pseudo-liberté lui avait à ce point fait perdre toute notion de bon sens ?... Pourquoi ce pathétique besoin de vivre, totalement déplacé, était-il si fort chez elle ?... Elle qui, de toutes façons, n’avait aucun droit à cette liberté… aucun droit de vivre pour elle…
Toujours était-il que Warren en faisait vraiment des tonnes… Il ne devait certainement pas, non plus, connaître la notion de ‘‘mesure’’…
Mais dans le fond… face à l’énormité des propos que celui-ci était en train de tenir au groupe de gardes, elle se dit qu’il n’avait peut-être pas tout à fait tort. Ils n’avaient plus rien à perdre et, parfois, c’était les plus gros mensonges qui passaient le mieux…
Avec toujours le même aplomb, elle s’approcha donc des gardes un peu plus, faisant fi des fusils pointés sur sa personne.
‘‘Je suis bien de l’avis de mon collègue. Le service laisse vraiment à désirer par ici… il semblerait qu’il y ait un certain relâchement dans le travail des effectifs de cette section… Et je pense que si la Shinra devait très prochainement penser à se séparer de quelques membres inutiles, nous saurions où les trouver… Voilà qui facilitera la tâche de Veld.’’
Ce nom, elle le prononça avec une douce ironie, un léger sourire aux lèvres. Quel plaisir de pouvoir s’en servir dans une telle situation… Oui, un véritable plaisir…
‘‘Et il faudra également rajouter au rapport que certains membres de cette unité manquent de discernement… Pointer ainsi des armes sur des Turks, qui travaillent sur le même bateau que vous… Ce n’est franchement pas très malin…’’
D’un geste désinvolte, elle sorti sa carte de sa poche et la leva de sorte que chacun puisse la voir.
‘‘Faut-il encore autre chose pour espérer bénéficier d’un meilleur accueil ici ?...’’
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