Dernières réponses | | L’odeur en effet était infecte… et ces relents musqués de bête pires encore que ce qu’elle avait du affronter l’étage en dessous, pourtant ils avaient été bien plus nombreux en bas… Voilà qui ne lui donnait guère envie de déloger de son reposoir, mais les émanations de cette pièce… et le fait de n’être sous le joug d’aucune pression, d’aucune montée d’adrénaline… Rien pour l’aider à supporter… « ça »… Le teint légèrement blêmissant, elle dut porter une main à son visage pour tenter, réflexe bien risible elle ne le savait que trop bien, de se créer un masque ; un second ? ; pour couper accès à cette souillure qu’elle refusait de laisser l’entacher de quelque manière que ce soit… Si une profonde envie de rendre son unique repas des derniers jours lui tenaillait maintenant les entrailles, en même temps, grandissait le souhait de vider les lieux au plus vite et parallèlement, une certaine rancœur à l’égard de ses ‘‘coéquipiers’’ qui prendraient certainement un malin plaisir à faire durer le jeu avec le Don, que dire, cet animal sans nom… Oh mais s’ils venaient à vraiment trop tarder, elle se ferait un plaisir de leur rappeler le but premier de leur mission… bien qu’elle se contre-fiche totalement qu’ils la remplissent ou non… Tout ce qu’elle voulait pour l’heure, c’était partir, et ce le plus vite possible… Mais pour l’instant, elle devait encore prendre son mal en patience et attendre… Dans un profond soupir, et une expression à mi-chemin entre l’exaspération et le dégout, elle chercha comment occuper au mieux son esprit dans l’expectative d’une attente plus ou moins longue… |
| | "Je ne m'attendais pas à rencontrer un personnage particulièrement charismatique, mais là, c'est carrément grotesque... >_>" Avec autant de bonne volonté que Vangelius pour impressionner leur hôte, Warren joua une fois de plus de son épée lourde pour l'abattre lourdement sur le lit. La lame s'arrêta pile devant le visage du Don, tandis que les deux parois du lit, violemment séparées l'une de l'autre, s'entrechoquèrent en position verticale, dévoilant une parodie d'être humain à quatre pattes, transpirant à grandes eaux, avec l'odeur âcre qui accompagne habituellement ce type de comportement : "Raaaaaaah quel porc il aurait pu se parfumer un minimum... Remettez votre slip Don, nous avons à vous parler." |
| | Un cri de panique typiquement féminin traversa la porte lorsqu'elle commenca à voler en éclat. Par bonne volonté, Vangie délogea le cadre en bois scumpté d'un goût fort douteux de la lame de son collègue, offrant à la vue de tous le spectacle d'un homme moustachue ventripotent surpris à quatre pattes en train de se faire fouetter par une créature au sexe indéterminable arnachée dans une combianaison de cuir. "Mamma Mia !" S'étalant par terre comme le tas de Saindoux qu'il semblait être, le don s'affaira à se cacher sous son lit mais ne réussit qu'à se ridiculiser une fois de plus, sa tête se coincant sous son matelas et offrant son volumineux arrière-train à la vue de tout le monde. Vangie, regardant la scène avec un dégoût aussi manifeste que celui de Jade, ne put cependant s'empêcher de vouloir jouer avec le pitoyable "caïd". Passant devant son esclave sexuel cathatonique, elle rechargea son fusil à pompe et visa consciencieusement un des pieds du lit. "Gang..." La décharge fit voler en éclat un coin du lit, arrachant au maquereau pourtant encore indemne des cris porçins de toute beauté. "Bang." |
| | ( Hj : Bon, un ‘tit post juste pour situer la position que gardera sans doute Jade pendant un petit moment si rien ne vient contrarier sa méditation. XD ) ‘‘Barbare…’’ Ce fut l’unique parole prononcée par la blonde à la mine redevenue boudeuse et lâchée à l’adresse de son colocataire, qui alla s’adosser sans attendre contre le mur jouxtant la porte d’entrée, croisant les bras. Hors de question qu’elle jette ne serait-ce qu’un regard sur ce spectacle répugnant, sur ce porc… et sur ces faibles soumises sans fierté, prêtes à vendre jusqu’à leurs corps et leurs âmes pour un petit bout de ce Paradis doré pétri d’illusions qui la dégoutait… De toute façon, le Paradis n’existait pas, il fallait être bien naïf pour y croire. Et elle savait de quoi elle parlait, elle qui, de tous ceux présent ici, devait théoriquement en avoir été la plus proche… C’était une belle chimère offerte aux êtres humains si crédules, pour leur permettre de s’accrocher à ce semblant de vie qui était la leur, et qu’ils traversent la désespérante et morne réalité de cette dernière, en s’accrochant au si futile et fol espoir de voir un jour leur paradis se matérialiser sous leurs yeux à force d’efforts. Des efforts vains, car encore une fois, le Paradis n’existait pas. Mais, il ne fallait surtout pas gâcher cette belle et profonde croyance qui savait si bien rassurer et apaiser les cœurs inquiets palpitants dans les poitrines de ces êtres pathétiques. Malgré tout, qu’il devait être bon de faire partie de ceux là… de pouvoir quand même espérer un paradis qui ne viendrait jamais… De faire partie de la masse, d’une espèce… D’être libre d’exister même sous un ciel si gris… Au fond, elle les enviait presque… Le Paradis n’existait pas, mais l’Enfer lui, était bien réel. Et elle y avait mis les pieds dès lors qu’elle avait fait l’affront au ciel de vouloir paraître à la lumière du jour… Dans un soupir, le visage de Jade se teinta d’une expression morose. Qu’ils se dépêchent… Qu’on en finisse… Vite…
Edité le 23-10-2007 à 14:10:46 par Mitoko |
| | "Bon, et bien d'après notre bon vieux Veld, c'est un type assez facile à impressionner, alors autant y mettre les formes ^^ " Poussant un 'humph' signifiant qu'il avait encore un peu de mal à manier son épée aussi aisément qu'il le voudrait, Warren leva sa lame et l'abattit lourdement sur la porte, y provoquant une brêche béante. Le fracas qui suivit fut tel qu'il tel qu'il interrompit assez soudainement l'orgie sadomasochiste qui avait lieu de l'autre côté : "Service des impôts, nous sommes venus collecter vos impayés ^^ " |
| | Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Et de quoi est-ce qu’ils parlaient ? ‘‘Qu’est-ce que c’est encore que toutes ces inepties ?...’’ Décroisant les bras, ce fut au tour de Jade de jeter un œil ; bon sang elle n’en revenait pas de s’abaisser à leur niveau en cherchant elle aussi à satisfaire une curiosité plus que déplacée… ; par cette maudite serrure pour enfin saisir la situation. Et ce qu’elle y vit, la laissa un instant coite, les mains collées sur la porte, comme figée dans cette attitude assez voyeuriste, ne parvenant à intégrer l’ensemble des données que lui offrait l’étrange, que dire, la dérangeante vision qu’elle venait d’avoir. Un frisson lui parcourut la moelle épinière et elle parvint enfin à se redresser lentement pour s’écarter vivement de cette porte en fixant ses paumes de mains d’un air dégouté comme si elle venait de les poser sur la chose la plus répugnante qui soit. Puis, dans un geste tout aussi vif, elle fit mine de les essuyer sur le bas de sa chemise avant de se tourner vers ses coéquipiers d’un air plus qu’écœuré. ‘‘Faites ce que bon vous semble. Mais je refuse de prendre part à la moindre chose qui pourra se passer là dedans…’’ Ce porc… il était pire que tout… Hors de question qu’elle l’approche… Qu’ils lui fassent faire le guet dehors qu’importe, elle s’en contre-fichait. Mais entrer là dedans… jamais ! |
| | La jeune femme poussa son cher collègue de la serrure, avec un "oups" discret et admira le spectacle à son tour avec un sourire. Quelques secondes plus tard elle s'éloigna de la porte et repris une pose lassive en s'appuyant contre la rampe. "Hummm... On peut toujours voir jusqu'où il peut aller dans la douleur. Un grand garçon comme toi devrait pouvoir se débrouiller avec brio. Quand on te secoue un peu tu fais des étincelles..." Suite à quoi elle brandit son fusil à pompe d'un air boudeur. "Et sinon... rien dans le rapport de la mission ne disait qu'on ne peut pas le priver d'un membre ou deux, dans un cas extrême bien entendu." |
| | Warren n'eut aucune réaction aux propos de Jade. Le fait était que son regard était fixé sur l'opulente poitrine de Vangelius, mise en valeur par l'appui dont elle bénéficiait sur la rampe d'escalier : "Heu... Ouais ok... Allons - y..." Se redant compte de l'air complètement abruti, en tout cas plus que d'habitude, qui devait régner sur son visage, il s'efforça de reprendre son sérieux et de monter les escaliers. Arrivé à la hauteur de Vangelius, il se dirigea vers la supposée porte du bureau de Don Corneo et jeta un coup d'oeil par le trou de serrure. Il se releva d'un coup, glacé par l'effroi : "Heu... Comment on... oblige à coopérer un type qui prend manifestement plaisir à se prendre des coups ? " |
| | Shira a écrit :
"Et bien je vous inviterai deux fois à boire un verre après cette mission ^^ " |
‘‘A boire… je vais finir par croire que les clichés qu’on se fait des hommes sont justifiés… Vous êtes des créatures bien simples à contenter… Une femme pour pourvoir à votre appétit primaire écoeurant, une bière et de la nourriture à volonté… Voilà donc l’image du paradis que vous vous faites ?... Tout serait si simple avec une mentalité pareille… Oui, si simple… Malheureusement, ou heureusement, allez donc savoir, vous êtes loin de tous fonctionner ainsi…’’ Dans un soupir, la jeune aristocrate se pinça la peau qui faisait office de séparation entre ses deux yeux, en profitant pour se masser les tempes comme si elle avait été victime d’une soudaine migraine, avant d’ajouter alors que son ‘‘collègue’’ ; quel mot ragoûtant… ; s’occupait d’inspecter de nouveau les lieux : ‘‘Et voilà que je me laisse encore aller à mes divagations ineptes… Finalement, ce n’est pas faux, je ne sais absolument pas tenir ma langue…’’ Warren l’avait de nouveau rejointe et lui fit part de sa ‘‘délicate’’ attention de ne pas avoir le culot de lui imposer une nouvelle fois la galère dont elle venait de s’extirper. De toute façon, il était clair qu’elle aurait tout bonnement refusé de se ridiculiser de la sorte une seconde fois… Que cet énergumène ne s’imagine pas une seule seconde qu’elle aurait pu accepter… C’est vrai que l’autre fille avait disparu… ce qui n’était pas pour lui déplaire. Mais alors, pourquoi se demandait-elle malgré tout où elle avait bien pu passer ?... Comme si ses pérégrinations pouvaient l’intéresser… Elle était libre de ses allers et venues… Comme pour leur rappeler le vieil adage sur le loup et sa queue, la voix de leur coéquipière résonna bientôt à travers la pièce. Jade ne leva la tête qu’à contre-cœur avec une expression exaspérée sur le viasge, trop fière pour reconnaître qu’elle était malgré tout soulagée de cette manifestation de leur plantureuse compagne d’enfer. Mais lorsqu’elle assista à la démonstration provocante de la demoiselle aux attributs décidément TROP généreux à son goût, elle s’en mordit bien vite les doigts d’avoir pu ne serait-ce que s’inquiéter une micro-seconde de ce qu’elle avait bien pu devenir… ‘‘Merveilleux… qu’attendons-nous donc dans ce cas ?...’’ Motivée par un entrain à la tâche des plus flagrants, Jade se dirigea, en rageant toujours intérieurement de tout ce que ces idiots lui faisaient subir, vers les escaliers qui menaient aux chambres et qu’elle commença à gravir pour rejoindre la petite aguicheuse… Toujours une seule et même pensée en tête : qu’ils en finissent, et vite… |
| | "Bonne initiative, mais tu t'es un peu trop attardé..." Penchée sur une des rembardes de l'escalier, la jeune femme faisait signe à ses deux acolytes de venir la rejoindre à l'étage. Elle pensait que ce serait idiot de se charger seule du Don, préférant un lynchage et une humiliation devant un public restreint particulièrement enthousiaste plutôt qu'un face à face aux allures de scéance de torture que le gros porc régnant sur le quartier pourrait qualifier d'érotique. "Les invités de monsieur sont HS, s'étant visiblement abandonnés dans la drogue pour oublier leurs problèmes existencielles de notables pourris. On devrait avoir le champ libre pour s'occuper du bonhomme. réjouis-toi Warren, tu vas pouvoir lui faire ce que tu veux au gré de tes envies les plus secrètes..." Vangie décocha un sourrire boudeur à son équipier, en appuyant ses avantages sur la dure rembarde en bois exotique dans une position qui en disait long sur la lassitude qu'elel ressentait. |
|
|